SPATIOBUS LES ETAPES SAISON FRANCE PORTUGAL 2022

Cet article vous raconte notre mission au Portugal, où le Spatiobus va faire étape dans les 7 villes choisies pour cette saison France-Portugal 2022.

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Nous y sommes... Les deux animateurs Thierry et Nicolas sont partis tôt le samedi 5 mars de Toulouse, pour arriver à Bragança dans la soirée. Repos le dimanche. Nous en profitons pour visiter le château de Bragança et l'église Sao Joao. Bragança est une belle ville, agréable. Son centre historique est remarquable.

Première étape : Bragança

Lundi 7 mars au matin, rencontre avec l'équipe de Ciencia Viva de Bragança, passage d'Herminia et Marta de Portugal Space. Installation en plein air, devant le théâtre municipal avec beau soleil le matin.

A 9h, les premiers groupes de jeunes écoliers arrivent. Ils trépignent d'impatience, très curieux de savoir ce qu'ils vont faire. Nous optons pour construire et envoyer des fusées pneumatiques, tout en leur expliquant leur fonctionnement, et leurs missions. Après la fabrication, le clou du spectacle : les décollages. Effet Waouh garanti ! Rires et excitation ! Les jeunes repartent ravis de cette expérience. Au total, plus de 150 participants pour cette première journée.

Premier Jour à Bragança (Crédit Nicolas Jongis)

Premier Jour à Bragança (Crédit Nicolas Jongis)

Reportage RTP 1 Bragança

Mardi 8 mars. Second jour à Bragança. La pluie est arrivée comme prévue. Nous faisons donc les ateliers dans une salle du théâtre. Au programme : "Construis ta base Martienne" et "Fusées pneumatiques".

Plus de 130 participants. Les enfants, les professeurs, et les membres de Ciencia Viva, tous sont repartis avec des étoiles dans les yeux. Nous adressons un grand remerciement à cette belle équipe de Ciencia Viva Bragança, pour leur accueil, leur réactivité, leur gentillesse et leur dynamisme.

Une bien belle étape pour commencer cette aventure.

L'équipe de Ciencia Viva et l'équipe du Spatiobus (Crédit Yvone Fachada)

L'équipe de Ciencia Viva et l'équipe du Spatiobus (Crédit Yvone Fachada)

Seconde étape : Moimenta da Beira

Mercredi 9 mars. Départ de Bragança sous un ciel pluvieux. Destination : Moimenta da Beira. Environ 170 kilomètres au sud est. Au programme, intervention dans 3 écoles très proches les unes des autres, situées autour de la Chapelle Nossa Senhora das Merces. Une école par jour. Ce mercredi après midi, nous avons proposé les fusées pneumatiques aux jeunes, et EducSat au club scientifique géré par Paulo Sanches. Il est professeur de Physique Chimie, très impliqué, a organisé notre séjour, et fait appel à ses collègues pour nous aider, tant dans la traduction que dans l'aide à l'installation. En tout, ce mercredi après-midi, nous avons eu plus de 80 participants.

Toute la classe fière de ses fusées (Crédit Paulo Sanches)

Toute la classe fière de ses fusées (Crédit Paulo Sanches)

Jeudi 10 mars : installation tôt le matin dans la seconde école. Le matin est consacré aux fusées pneumatiques. Eclats de rires, les fusées partent haut dans le ciel. Les enfants sont super contents. Après-midi : Construction de satellite. Nous avons mis les jeunes dans la peau de futurs ingénieurs de Portugal Space, pour imaginer quels sont les moyens à mettre en oeuvre pour construire un satellite. Les jeunes posent beaucoup de questions. Ils sont curieux, très intéressés. Nous espérons avoir suscité des vocations. Ce jeudi, nous avons eu plus de 170 participants.

Paré au décollage (Crédit Nicolas Jongis)

Paré au décollage (Crédit Nicolas Jongis)

Vendredi 11 mars : dernière matinée à Moimenta da Beira. Nous innovons en mélangeant deux ateliers. Sur une heure trente d'activité autour des satellites, nous proposons 45 minutes avec "Construis ton satellite", puis 45 minutes avec "EducSat". Cette formule permet d'approfondir la thématique des satellites. Notre public : des jeunes entre 13 et 15 ans. Ainsi, ils construisent et apprennent les grandes généralités des satellites, puis ils vont plus loin en découvrant les solutions mises en place afin de faire fonctionner parfaitement un satellite d'observation de la Terre. 90 participants ce matin.

La super équipe de Moimenta. Merci pour votre soutien. (Crédit Paulo Sanches)

La super équipe de Moimenta. Merci pour votre soutien. (Crédit Paulo Sanches)

TROISIEME ETAPE : CONSTANCIA

Nous arrivons le vendredi en fin d'après-midi dans la jolie petite ville de Constancia (4000 habitants). Installation du Spatiobus à l'Escola Básica e Secundária Luís de Camões. Nous y passons un week-end de repos, en profitant des lieux. Visite du couvent des templiers de Tomar, puis, en fin de journée, visite personnalisée avec Miguel et Maximo du centre de Ciencia Viva spécialisé en astronomie.

Constancia à l'heure bleue (Crédit Nicolas Jongis)

Constancia à l'heure bleue (Crédit Nicolas Jongis)

Lundi 14 mars : Un temps maussade, mais des jeunes très motivés pour profiter des ateliers du Spatiobus. Plus de 100 participants pour cette première journée. Pour les plus jeunes, nous avons construis les fusées pneumatiques. Pour les plus âgés, nous avons proposé "Construction de base Martienne".

3, 2, 1... Décollage (Crédit Nicolas Jongis)

3, 2, 1... Décollage (Crédit Nicolas Jongis)

Mardi 15 mars : dernière matinée à Constancia. Même programme, Fusées pneumatiques et Bases Martiennes. 80 participants sur ces ateliers. Les plus jeunes se familiarisent avec les notions de gravité, de satellisation, de vitesse de libération de l'attraction terrestre, avec les fusées. Les plus âgés découvrent avec des expériences comment survivre sur une planète hostile. Très froide, sable pulvérulent, atmosphère composée presque en totalité de dioxyde de carbone et densité de l'air 170 fois plus faible que sur Terre.

Ce séjour à Constancia, ainsi qu'au centre Ciencia Viva dédié à l'astronomie est vraiment génial. L'équipe sur place est très motivée. Encore merci à Maximo, Miguel, et tous les professeurs et encadrants de l'Escola Básica e Secundária Luís de Camões.

Les jeunes en pleine construction de base Martienne (crédit Maximo Ferreira)

Les jeunes en pleine construction de base Martienne (crédit Maximo Ferreira)

QUATRIEME ETAPE : PONTE DE SOR

Nous arrivons à Ponte de Sor vers 16h30, à l'Escola Básica João Pedro de Andrade. L'équipe d'ESERO Portugal, Adelina, Pedro et Joao, nous accueille et nous guide à travers la ville. Ils choisissent "Construis ta base Martienne", et "Fusées pneumatiques". Nous sommes installés dans deux salles de classes spacieuses. Pedro et Joao sont nos interprètes. Cette équipe est très impliquée dans notre Tournée du Portugal. Ils ont choisi les villes étapes, trouvé les hôtels, mis en place toute l'organisation pour un bon déroulement des événements. Nous pouvons affirmer que c'est très réussi. Tout le monde est bienveillant, c'est un vrai plaisir de découvrir tous ces lieux, des enfants avides d'apprendre, et des personnalités attachantes.

Mercredi 16 mars : Les fusées décollent, les jeunes sont dans un étonnement constant, en voyant leurs fusées en papier filer très haut dans le ciel, tandis que ceux qui construisent les bases martiennes comprennent que leur ville, Ponte de Sor, veut investir dans l'industrie du spatial, avec pour ambition de devenir un pilier de ce domaine (un peu à l'image de Toulouse avec l'aérospatial).

Ce matin, nous recevons  la visite de Herminia Saraiva et Marta Goncalves (Portugal Space), Ana Noronha (Ciencia Viva), Manuela Judice (Portuguese Commissionner), Rogerio Alves (Vice-Président de la Municipalité de Ponte de Sor), Antonio Andrade (Directeur de l'école), ainsi que d'une équipe de la télévision TVI, qui filme en direct les ateliers du matin. Une journée bien remplie, avec plus de 120 participants.

Décollage et reportage télévisé (à droite de l'image) (Crédit : Joao Pinto Dias)

Décollage et reportage télévisé (à droite de l'image) (Crédit : Joao Pinto Dias)

Jeudi 17 mars : Seconde journée à Ponte de Sor. Nous inversons les rôles avec Nicolas, à lui l'animation des fusées, à Thierry l'animation Martienne. Les jeunes sont vraiment intéressés, la découverte du monde spatial continue de faire rêver... Plus de 130 participants pour cette journée.

Le soir nous dînons avec l'équipe d'ESERO Portugal, dans une ambiance pleine d'humour et d'anecdotes. Nous sommes à la moitié de la tournée.

Présentation des fusées devant l'école (Crédit Nicolas Jongis)

Présentation des fusées devant l'école (Crédit Nicolas Jongis)

CINQUIEME ETAPE : ESTREMOZ

Nous repartons dans la matinée pour Estremoz. Surplombée d'un château avec de lourds remparts autour. C'est une très jolie ville. Le Centre Ciencia Viva d'Estremoz, consacré à la Terre (géologie, tectonique et volcanisme...), se situe dans un ancien couvent, magnifique bâtiment, avec son cloître et ses dépendances. Filipa nous accueille et nous aide à nous installer, afin d'être prêts pour les groupes de l'après-midi.

Vendredi 18 mars : Notre premier groupe construit ses fusées pneumatiques. Nous lançons au sein-même du cloître. Certaines fusées finissent sur le toit, d'autres dans un arbre. Les enfants sont tout de même très fiers. Le second groupe a opté pour un mix déjà éprouvé à Moimenta da Beira. Nous commençons avec EducSat, afin de comprendre quels éléments composent l'intérieur d'un satellite, puis nous enchaînons par la construction du satellite, afin de parfaire les connaissances autour de la gravité, la satellisation, et la raison des orbites satellitaires. En tout sur ce premier après-midi, plus de 45 participants.

La fine équipe de lanceurs de fusées au cloître (Crédit Nicolas Jongis)

La fine équipe de lanceurs de fusées au cloître (Crédit Nicolas Jongis)

Notre second week-end de repos est arrivé. Nous profitons de l'apparition du soleil le samedi pour faire un saut à Evora. Belle visite, ponctuée de monuments remarquables. Promis, bientôt quelques photos 😊...

Vous les attendiez, voici des photos choisies prises par Nicolas lors de notre visite d'Evora le samedi, et une belle vue plongeante sur la ville d'Estremoz, depuis la Torre de menagem du château, au matin du dimanche, juste avant la pluie...

Cathédrale d'Evora (Crédit Nicolas Jongis)

Cathédrale d'Evora (Crédit Nicolas Jongis)

Vue d'Estremoz depuis la Tour du Château (Crédit Nicolas Jongis)

Vue d'Estremoz depuis la Tour du Château (Crédit Nicolas Jongis)

Lundi 21 mars : aujourd'hui, le programme est bien plus dense. Nous avons à nouveau la visite de Marta et Herminia de Portugal Space, puis nous rencontrons le directeur de Ciencia Viva Estremoz. Nous rencontrons aussi une sympathique équipe de télévision de RTP. Ils restent toute la matinée, filmant les ateliers, le présentateur en profite pour lancer une fusée lui aussi. Nous vous ferons partager le lien de leur émission dès que leur reportage sera prêt à diffuser.

La pluie s'est invitée depuis dimanche, et ne faiblit pas de la journée. En tout sur cette journée, plus de 130 participants. Nous finissons avec l'équipe de Ciencia Viva, qui veut en savoir plus sur nos animations. Nous échangeons donc avec eux, sur les méthodes et outils pédagogiques que nous utilisons vers les jeunes publics. Une équipe curieuse et dynamique, que nous remercions chaleureusement pour ce séjour.

Le Spatiobus devant le centre Ciencia Viva d'Estremoz (Crédit Nicolas Jongis)

Le Spatiobus devant le centre Ciencia Viva d'Estremoz (Crédit Nicolas Jongis)

SIXIEME ETAPE : LOUSAL

Nous partons dans la matinée. Direction, l'Escola Basica Jorge de Lencastre à Grandola, près de Lousal. Ana Margarida nous accueille, avec Paula. Installation rapide dans une salle de classe.

Mardi 22 mars : Cet après-midi, deux classes de jeunes de 13 à 15 ans. Au programme : le Mix EducSat et Construis ton Satellite. Les deux ateliers s'enchaînent dans la bonne humeur, éveillant une grande curiosité chez les jeunes, ainsi que vers les professeurs. 52 participants au total.

Dès la fin des ateliers, nous rechargeons le Spatiobus pour aller s'installer à la Mine de Lousal, au Centre Ciencia Viva. Un lieu totalement original : une ancienne mine de souffre et de fer. Nous installons le matériel dans un auditorium, qui permettra d'accueillir deux classes en même temps. La terre du lieu est très rouge car l'oxyde de fer y a laissé son empreinte. Nous optons pour une animation à propos de Mars, en l'adaptant en format typée conférence avec participation du public aux expériences.

Ciencia Viva Lousal à l'heure bleue (Crédit Nicolas Jongis)

Ciencia Viva Lousal à l'heure bleue (Crédit Nicolas Jongis)

Mercredi 23 mars : Ce matin, nous accueillons 4 classes. Une animation sur Mars modifiée pour la circonstance (50 personnes par session). Nous choisissons quelques volontaires afin de participer aux expériences autour de la pression atmosphérique, ou au choix du sable martien. Des jeunes très motivés et curieux. En tout, presque 100 participants en comptant les encadrants. A 13 heures, nous remballons le matériel, puis en route vers la septième et dernière étape. Nous devrions arriver à Tavira vers 16h30.

Vue de la Mine de Lousal avec son lac rouge "Martien" ??? (Crédit Nicolas Jongis)

Vue de la Mine de Lousal avec son lac rouge "Martien" ??? (Crédit Nicolas Jongis)

SEPTIEME ETAPE : TAVIRA

16h30, nous arrivons sous la pluie (décidément, elle nous aura accompagné bien souvent...). Accueillis par une équipe très accueillante et dynamique. Nous faisons le tour des salles d'animation, ils nous aident à décharger le Spatiobus et à nous installer. Un grand merci à cette équipe super motivée, qui, dès que nous avons fini l'installation, nous a emmené faire le tour de la ville, afin de prendre nos repères.

Jeudi 24 mars : une journée sous le signe des satellites et de Mars. Nous accueillons 2 classes le matin, qui, à tour de rôle, font les deux ateliers. L'après-midi, 2 nouvelles classes, l'une fait "construis ton satellite", la seconde enchaîne les deux ateliers. 90 participants (en comptant les encadrants) pour cette journée. Demain s'annonce comme un point dense, puisque nous aurons la visite de l'Ambassadrice de France au Portugal, nous retrouverons aussi l'équipe de Portugal Space, d'Esero Portugal... Nous en oublions, mais promis, demain, nous vous dirons tout sur cette dernière journée de notre beau périple.

Les jeunes construisent leur base martienne (Crédit Nicolas Jongis)

Les jeunes construisent leur base martienne (Crédit Nicolas Jongis)

Vendredi 25 mars : nous y voilà... Dernière journée. Premiers ateliers à 9h30, enfants très motivés, en soif d'apprendre. Vers 10h, les invités arrivent et assistent aux parties fortes des animations. Nous avons donc rencontré : l'Ambassadrice de France au Portugal : Florence Mangin, le directeur de l'Institut Français : Dominique Depriester, la Chargée de Coopération Scientifique et Universitaire de l'Institut Français : Carla Chabrat, le Président de Portugal Space : Ricardo Conde, la Chargée d'Education et Sciences : Marta Goncalves, le Chargé de Communication Esero Portugal : Joao Emanuel Diaz, la Directrice Executive de Ciencia Viva : Ana Noronha, et, bien sûr toute l'équipe formidable de Ciencia Viva Tavira présente pour ce dernier jour.

Nous finissons la journée avec des petits (6-7 ans).  Partie plus ardue, ils ignorent encore les notions de gravité ou de vitesse. Mais en les emmenant petit à petit, ils repartent avec un savoir tout neuf sur l'espace et les satellite. En total sur cette journée, nous avons eu plus de 90 participants.

Dernier démontage afin de remplir le Spatiobus, et prêts à dire un au revoir ému, qui signe la fin de ce périple de trois semaines biens remplies. Certes fatigués, mais très heureux de ces rencontres chaleureuses, de cette générosité, de cette bienveillance...

Laissez-nous un peu de temps afin d'établir un bilan global, un petit carnet des bonnes adresses récoltées au cours du chemin, et de potentielles coopérations futures, suite à des demandes de professeurs et d'animateurs pour échanger et se former sur des animations autour du spatial, ou encore afin de créer des outils d'animation et de démonstration autour du satellite James Webb. Nous vous tiendrons évidemment informés des évolutions de cette magnifique saison Portugal France du Spatiobus.

A très bientôt, Thierry et Nicolas

Les futurs ingénieurs observent comment construire un satellite (Crédit Nicolas Jongis)

Les futurs ingénieurs observent comment construire un satellite (Crédit Nicolas Jongis)

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